verrines de pâques chocolat et coco {sans gluten, sans lactose, ig bas}

L’arrivée de Pâques est une très bonne occasion pour tester de nouvelles recettes. 
Mon pêché mignon : le dessert.

Je succombe toujours au traditionnel nid de Pâques. Alors oui, sachez que si je me retrouve un jour par inadvertance à votre table un jour de Pâques, le nid me contentera grandement ! D’ailleurs, quand j’étais petite et maintenant encore quand je rends visite à ma famille, il est de coutume de finir le repas par cet incontournable dessert. Et qu’est ce que j’en raffole !

Alors j’ai cherché longtemps ce que je pourrais vous concocter de beau et de bon pour cette occasion. Parce que Pâques, avouons-le, c’est le deuxième Noël de l’année. On se retrouve en famille, on fait la chasse aux œufs, on s’offre des chocolats… et on mange beaucoup (trop ! ahah !). Evidemment, l’envie de vous proposer un nid de Pâques s’est imposée d’elle-même. Mais, je voulais aussi que ce soit un peu moins… classique. 

Il me fallait le revisiter à ma façon. 

J’ai d’abord pensé faire une belle charlotte au chocolat, grande, mousseuse, fine, légère… dans ma tête elle était parfaite et tellement délicieuse que je me voyais déjà en train de la savourer. 
Alors j’ai commencé à crayonner… (avec mes grands talents de dessinatrices très reconnus… oui oui !). 
Et j’ai essayé… (moi captivée devant mon four à observer avec de plus en plus de dépit mes biscuits à la cuillère qui ne gonflaient pas…)
Et donc j’ai raté… (oui oui comme ma bûche à Noël ! à croire que je suis destinée à rater mes desserts de fêtes !)

L’échéance arrivant à grand pas et le temps me manquant, je me voyais dans l’obligation de réfléchir à un plan B et à laisser ma si belle charlotte dans les méandres de ma liste de projets non aboutis (pour le moment, soyons clairs !).

Puis, c’est en farfouillant dans ma tête et dans mes étagères que je suis retombée sur des petits bocaux à conserve. Et je me suis souvenue qu’il y a quelques mois, à Noël, alors que je venais de rater la tenue de ma bûche (crème trop liquide, génoise trop cassante et tout le tintouin) je me suis retrouvée à la servir… dans des bocaux en guise de verrines. 
Et c’était pas si mal en fait !

Je suis donc repartie sur cette idée pour mes nids de Pâques. Après tout… pourquoi s’embêter hein ?!
Et puis, à mon sens, la verrine est idéale pour revisiter les classiques et elle fait toujours son petit effet.

C’est donc ainsi que sont nées mes petites verrines de Pâques à l’allure des nids « tradi ». 

Un petit point sur le contenu 
Vous y trouverez donc successivement : 

1. une génoise bien moelleuse au chocolat
2. une crème mousseuse très douce légèrement parfumée à la noix de coco
3. une ganache très soyeuse au chocolat
4. des petites groseilles et du cacao amer pour égayer le tout

Ces verrines sont garanties sans gluten et sans lactose ! 

Petit tour d’horizon des ingrédients.

1. le tofu soyeux. C’est la base numéro 1 aussi bien de la mousse à la noix de coco que de la ganache au chocolat. Sa texture soyeuse (il ne porte pas son nom pour rien !) et son goût neutre en font un super allié pour les crèmes desserts. Il remplace donc à merveille le beurre et la crème fraîche pour un résultat bien moins calorique !
2. la crème de coco. A ne pas confondre avec le lait de coco qui est bien plus liquide et n’apporterait pas la consistance souhaitée ici. On ne la présente plus. Cette crème végétale très parfumée (bon ok, il faut aimé la noix de coco…) et à la douceur très agréable apporte une vrai touche d’exotisme, de douceur et de consistance à l’ensemble
3. le sucre de coco. Juste parce que c’est vraiment très bon, qu’il se marie bien avec le chocolat dans la génoise et que son Indice glycémique (IG) est très bas
4. la fécule d’arrow root. C’est LA fécule aux multiples atouts nutritionnels qui allège et fluidifie crème, sauce, soupes et pâtisseries et qui est un ingrédient incontournable pour cuisiner sans gluten
5. la farine de riz complet. C’est LA farine de substitution à avoir constamment dans ses placards lorsque l’on cuisine sans gluten. Son indice glycémique est, certes, plus élevé que celui des farines de blé complet mais son goût neutre et le peu de quantité utilisé ici n’altérera pas davantage l’IG global du dessert 
6. le miel d’acacia. Un des miels que je préfère. C’est le miel possédant l’indice glycémique le plus bas et il est vraiment très bon et onctueux. Parfait dans la mousse à la coco (plus que le sirop d’agave à mon goût)
7. le chocolat. L’atout gourmand de la recette !

Vous savez tout ! Ou presque… place à la recette !

Verrines de pâques chocolat et coco

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