S’il y a bien une chose qui me ressource à coup sûr dans ce monde, ce sont les séjours à la montagne.
Jusqu’à l’année dernière, je n’étais allée qu’une seule fois en vacances à la montagne, dans les Pyrénées, lorsque j’étais adolescente. Je m’en souviens comme si c’était hier. Nous étions partis avec notre petite 106 rouge 3 portes au coffre bien chargé qui toussait dans les montés. Bob, notre jeune labrador avait même eu le droit de faire partie de l’aventure et avait trouvé sa place sur le siège du milieu, entre nous deux, ma sœur et moi. C’étaient nos premières vraies vacances en famille. Celles dont on parlait depuis longtemps, celles que nous envions mais que nous n’avions jamais pu faire. Par manque de moyens, entre autres choses. C’était il y a dix ans, en plein moi d’Août. Il faisait chaud.
Je me souviens parfaitement du gîte dans lequel nous étions hébergés. C’était une dépendance isolée, entourée de végétations où le calme et la sérénité régnaient. C’était paisible, et agréable.
Nous venions de Charente-Maritime, seulement à quelques centaines de kilomètres de là et pourtant, pourtant, le dépaysement était total.
A cette époque, je me souviens avoir été particulièrement marquée par le paysage, le calme et les habitations typiques. Je me souviens avoir pensé qu’il serait plaisant d’y habiter.
Et puis, ma vie d’étudiante m’a ensuite bien éloignée de ces contrées et de cette pensée. J’ai suivi le moule, j’ai fait ce qu’on me demandait.
Et puis, j’ai rencontré mon cher et tendre. Une pure souche des Pyrénées, élevé en plein air et nourrit aux grains… ah non pardon je m’égare… Son village, d’à peine 150 habitants, reculé au fin fond de la Vallée d’Aspe, à 30 minutes de la frontière espagnole, est une petite merveille (oui, pour moi charentaise pure souche, c’est une merveille !). Nous nous y rendons régulièrement pour rendre visite à sa famille. Et à chaque fois, je suis pleine d’admiration devant cette nature si majestueuse.
Je déconnecte !
Et puis, on ramène du fromage du coup ! Beaucoup de fromage ! Du bon, du très bon fromage ! (car, oui ! comme beaucoup d’entre vous, je voue un culte au fromage.)
La belle occasion pour le cuisiner, n’est-ce pas ?
Et comme je voue aussi un culte aux tartes, l’envie de concilier les deux s’est imposée d’elle-même.
D’où cette tarte au fenouil rôti, confit d’oignons rouges et bleu de brebis qui est absolument divine.
Le caractère du bleu se marie à merveille avec la saveur anisée du fenouil et s’adoucit avec le confit d’oignons rouges. C’est un très bel accord dont je ne suis pas peu fière, en toute modestie.
De plus, si vous avez déjà testé ma tarte soleil au poireaux, saumon fumé et chèvre, vous savez déjà faire la pâte à tarte ! Le reste de la préparation se fait assez rapidement, avec une liste d’ingrédients plus que raisonnable. C’est une bonne recette pour les apéros dînatoires, les piques-niques, etc. car elle se mange aussi bien chaude que froide. Sachez cependant que froide, les saveurs de chaque ingrédient ressortent davantage, du moins à mon goût.
A vous de voir !
La suite est la lire en suivant…
Tarte au fenouil, confit d’oignons rouges et bleu de brebis
ingrédientsLe brownie1 pâte à tarte (recette ici)
3 gros oignons rouges
3 fenouils
100 g de bleu de brebis
4 cas de sucre rapadura
6 cas de vinaigre balsamique
Quelques brins de thym
Sel / poivre
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méthodePréchauffer le four à 180° C.
Etaler la pâte à tarte au rouleau à pâtisserie, la déposer dans un plat à tarte puis la piquet avec une fourchette.
Recouvrir le fond de tarte de papier sulfurisé et déposer une chaîne billes pour faire du poids (ou à défaut des légumes secs, des pâtes ou du riz cru).
Enfourner la pâte environ 15 minutes afin de la précuire.
Pendant ce temps, couper le pied de chaque fenouil ainsi que les tiges supérieures. Couper chacun d’entre eux en deux, dans le sens de la longueur et retirer les germes s’il y en a.
Déposer chaque moitié dans un grand faitout ou dans une grande sauteuse, mettre un fond d’eau et porter à ébullition. Laisser cuire à couvert jusqu’à ce que les fenouils soient tendres.
Préparer le confit d’oignons rouges. Pour cela, éplucher les oignons, les émincer en lamelles puis les déposer dans une casserole.
Ajouter le vinaigre balsamique et un peu d’eau. Faire cuire à feu vif environ 10-15 minutes, jusqu’à ce que les oignons soient tendres.
Ajouter ensuite le sucre rapadura puis laisser caraméliser. Remuer régulièrement, jusqu’à ce que le jus se soit quasiment évaporé.
Retirer les fenouil en prenant soin de conserver les moitiés dans leur intégrité, les égoutter légèrement en les pressant avec une fourchette puis les faire dorer quelques minutes à la poêle dans un peu d’huile d’olive en les tournant de chaque côté.
Retirer la pâte du four, étaler le confit d’oignons dans le fond puis répartir les moitiés de fenouil (toujours entière), côté tranché face aux confit d’oignons, et en en disposant une au milieu et les autres autour (cf. photo ci-dessus).
Couper le bleu de brebis en morceaux et le répartir au-dessus des légumes.
Saupoudrer de thym, saler et poivrer.
Enfourner entre 30 et 45 minutes à 180° C.
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la chouette bavarde says
9 juin 2017 at 07:27j’adore toutes ces recettes hors du quotidien, et pourtant si abordables !
La_FEP says
9 juin 2017 at 17:29Merci la Chouette bavarde ! =D
Je dis tout haut ce que tout le monde pense tout bas ! says
9 juin 2017 at 16:08Même ton homme est healthy dis donc !
La_FEP says
9 juin 2017 at 17:28Jusqu’au bout des orteils ! 😉
Presquebonneàmarier says
10 juin 2017 at 15:41Merci pour ce souvenir intact et pour cette tarte qui me plaît beaucoup !!! Je vais encore devoir attendre quelques mois avant de pouvoir remanger du bleu (pas faute de lui vouer un culte moi aussi, mais petit scoop à venir sur le (presque) blog…) Peut-être dans l’intervalle je tenterai avec un autre fromage !
La_FEP says
10 juin 2017 at 15:52Merci à toi ! Trop de suspens ! J’ai hâte de savoir ce qui se prépare sur le (presque) blog ! 😉
En attendant, oui, avec un autre fromage, elle se fait très bien cette tarte ! Fais-moi part de ton retour si tu la testes ! =D
Louise says
16 décembre 2017 at 14:12Une belle inspiration pour cette tarte aux accords étonnants ! Et pourtant qu’est-ce que ça fonctionne bien, mmmh. Testée avec du roquefort de brebis, j’ai redécouvert le fenouil ! (Et j’en ai fait manger à ceux qui croyaient ne pas aimer cela). Trop forte !
La_FEP says
19 janvier 2018 at 20:05Merci Louise ! Je suis ravie que cette recette t’ai plu la copine ! =)